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5 décembre 2024 modifié le 22 décembre 2024

Opérations spécifiques CEE : fonctionnement et méthodologie

L’économie d’énergie sur-mesure

La lutte contre le changement climatique et les réglementations qui en découlent poussent toujours plus le secteur industriel, responsable de près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, à réduire sa consommation énergétique.

Essentielle à la majorité des procédés de fabrication et des utilités industrielles, l’énergie est un élément significatif de la compétitivité des acteurs de l’industrie. Son coût, ses variations à venir et l’impact environnemental qui découle de sa consommation doivent orienter l’effort d’innovation industrielle vers des technologies plus économes en énergie, mais aussi l’adoption de nouveaux comportements plus durables. Plus qu’un effort, c’est une nécessité. En tant qu’acteurs économiques, il est essentiel d’être attentif à la consommation et la transformation d’énergie dans les usines pour appréhender des stratégies d’amélioration de leur performance.

Quelles sont les marges de manœuvre face à une facture d’énergie qui s’envole ? Comment améliorer sa performance énergétique tout en anticipant l’évolution de son activité ?

Pourquoi économiser de l’énergie dans le secteur industriel ?

  • Pour décarboner une activité
  • Pour tendre vers une consommation optimale adaptée aux besoins d’un site industriel
  • Pour gérer une croissance d’activité
  • Pour réduire les coûts de production
  • Pour améliorer la compétitivité d’un site industriel
  • Pour faire face à une période d’activité irrégulière
  • Pour anticiper les hausses du prix de l’énergie
  • Pour s’engager dans une démarche environnementale
  • Pour former ses équipes autour d’un projet commun

Un Plan France 2030

Plusieurs think tanks ont appelé à se saisir du plan d’investissement « France 2030 » présenté en 2021 pour soutenir massivement la décarbonation. 54 milliards devaient ainsi être fléchés sur le développement de la compétitivité industrielle et des technologies d’avenir, avec une moitié dédiée aux actions de décarbonation, et ainsi rattraper le retard de la France dans certains secteurs historiques. Il vise aussi la création de nouvelles filières industrielles et technologiques.

Un vaste plan qui s’inscrit depuis son lancement dans la stratégie du Gouvernement en faveur de l’investissement, de l’innovation et de la ré-industrialisation.

Les principaux objectifs nationaux selon la SNBC

Créée en 2015, la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) constitue le cadre national d’action en matière de décarbonation et d’atténuation du changement climatique. Elle fixe les principaux objectifs de la France pour relever les défis énergétiques et climatiques qui nous concernent à l’horizon 2030 et 2050.

La troisième version de cette stratégie nationale bas carbone a été présentée en novembre 2024 et est désormais en concertation publique jusqu’au 15 décembre 2024. Le gouvernement a ainsi ouvert le débat autour de la question suivante : « Produire de l’énergie, se loger, se déplacer, se nourrir, consommer : comment réussir la transition énergétique et atteindre la neutralité carbone en 2050 ? ».

Pour rappel, la SNBC constitue avec le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), également soumis à concertation publique, constitue le socle de la transition climatique et énergétique de la France. Ces trois documents de planification doivent lui permettre d’atteindre la neutralité carbone. Aussi la consommation d’énergie de la France devra diminuer de 30 % en 2030 par rapport à 2012, puis de 50 % en 2050. Ces documents concernent tous les secteurs d’activité, dont celui de l’industrie.

Même si le secteur de l’industrie multiplie les efforts en matière de décarbonation depuis 1990, l’atteinte des objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) nécessite la mise en place d’actions efficaces, au-delà des dispositifs nationaux, pour parvenir à une réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) de 35 % d’ici à 2030 et de 81 % d’ici à 2050, par rapport à 2015 (pour le secteur seul).

La décarbonation de l’industrie peut être réalisée de plusieurs manières, notamment par l’amélioration de l’efficacité énergétique, l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, la capture et le stockage de carbone, la réduction de l’utilisation de combustibles fossiles, l’amélioration des processus de production et la mise en œuvre de technologies de pointe.


QUE RETENIR ?

L’efficacité énergétique apparaît comme le premier levier à actionner pour décarboner son activité. Voici les avantages liés aux opérations spécifiques :

  • Potentiel d’économies d’énergie considérable
  • Gains énergétiques sécurisés
  • Bon rapport coût/bénéfices
  • Solution sur-mesure, adaptée à votre activité
  • Meilleure prise en compte de la consommation carbone de votre activité